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13 avril 2022, CNESER, n°1569

https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/bo/22/Hebdo20/ESRS2213207S.htm

Le 7 juin 2019, la sec­tion dis­ci­plinaire du con­seil académique de l’u­ni­ver­sité Paris-Est Marne-la-Val­lée a pronon­cé une exclu­sion de l’étab­lisse­ment pour une durée de cinq ans con­tre un étu­di­ant pour avoir com­mis des faits de har­cèle­ment à l’é­gard d’une cama­rade, madame A, au moyen de pro­pos malveil­lants, insultes et gestes déplacés durant deux années uni­ver­si­taires ; il lui est égale­ment reproché d’être l’au­teur de deux vidéos sur lesquelles on voit une voiture cir­culer en zigza­gant sur le cam­pus et mon­trant l’é­tu­di­ante sor­tir du cof­fre dans lequel elle était enfer­mée, en état de choc et asth­ma­tique.

Sur appel de l’étudiant sanc­tion­né, le CNESER con­firme la sanc­tion :

« Con­sid­érant que les mem­bres du CNESER stat­u­ant en matière dis­ci­plinaire esti­ment que la matéri­al­ité des faits reprochés est avérée par les pièces du dossier ; que mon­sieur X s’est com­pro­mis dans des agisse­ments vio­lents trou­blant l’or­dre et le bon fonc­tion­nement de l’étab­lisse­ment ; que le déféré avait déjà été con­damné par son étab­lisse­ment pour « trou­ble à l’or­dre pub­lic » (…) ; qu’en con­séquence, aucun des moyens exposés par mon­sieur X ne parait sérieux et de nature à jus­ti­fi­er l’an­nu­la­tion ou la réfor­ma­tion de la déci­sion attaquée ».