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24 mars 2021, CNESER, n°1469

https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/bo/21/Hebdo18/ESRS2111856S.htm

Le CNESER a été saisi directe­ment car la sec­tion dis­ci­plinaire ne s’est pas pronon­cée dans les 6 mois.

Il lui est reproché plusieurs vio­lences physiques et sex­uelles à l’encontre d’étudiant.es :

  • com­porte­ment inap­pro­prié et insul­tant envers des étu­di­antes ;
  • coup porté à son colo­cataire (Mon­sieur B) et dégra­da­tion de leur apparte­ment ;
  • coup sur la per­son­ne d’une étu­di­ante (Madame C) au foy­er des étu­di­ants entraî­nant chez cette dernière la pho­bie de crois­er son agresseur ;
  • coup sur la per­son­ne de Madame D et bris d’une vit­re de la mai­son des étu­di­ants ;
  • insulte de Madame E au bar du foy­er ;
  • avoir tapoté son sexe sur la joue de Mon­sieur F puis le lui avoir intro­duit dans la bouche alors que ce dernier se repo­sait

Le CNESER le sanc­tionne de la sanc­tion la plus lourde dans l’échelle, soit l’exclusion défini­tive de tout étab­lisse­ment pub­lic d’en­seigne­ment supérieur :

« Con­sid­érant que le CNESER stat­u­ant en matière dis­ci­plinaire a été directe­ment saisi par le directeur de l’u­ni­ver­sité de tech­nolo­gie de Belfort-Mont­béliard en appli­ca­tion de l’ar­ti­cle L. 232–2 du Code de l’é­d­u­ca­tion, si bien que, même si Mon­sieur X a ter­miné ses études, le CNESER stat­u­ant en matière dis­ci­plinaire reste com­pé­tent pour juger son dossier dis­ci­plinaire ; que l’en­trée dans la vie active de Mon­sieur X ne l’ex­onère pas de la procé­dure dis­ci­plinaire à son encon­tre ; que les mem­bres du CNESER stat­u­ant en matière dis­ci­plinaire sont con­va­in­cus que Mon­sieur X a adop­té un com­porte­ment par­ti­c­ulière­ment vio­lent à l’é­gard de plusieurs vic­times, sur une péri­ode de plusieurs années con­séc­u­tives ; qu’il y a lieu dès lors de pronon­cer une sanc­tion à la hau­teur des faits qui lui sont reprochés ».