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4 septembre 2023, CNESER, n°1609

https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/bo/2023/Hebdo37/ESRH2324687S

Le CNESER est saisi directe­ment par la prési­dente de l’Université le 17 jan­vi­er 2020 car la for­ma­tion de juge­ment de la sec­tion dis­ci­plinaire ne s’est pas réu­nie dans les six mois de la sai­sine de la sec­tion (art. L232‑2 du Code de l’éducation).

Il est reproché à l’enseignant d’avoir com­mis un viol sur une col­lègue en 2014, qui a fait l’objet d’un dépôt de plainte pénale par la vic­time, mais dont l’enquête a été classée sans suite ; égale­ment d’avoir com­men­té, de manière équiv­oque, la pho­to de l’une de ses étu­di­antes sur Insta­gram.

« Con­sid­érant qu’au vu de ce qui précède et des pièces du dossier, il est apparu aux juges d’appel que Mon­sieur X sem­ble avoir adop­té des atti­tudes inap­pro­priées (famil­iar­ité inop­por­tune envers des étu­di­ants qu’il tutoie, com­mu­ni­ca­tion dou­teuse via les réseaux soci­aux, etc.) sans que le CNESER stat­u­ant en matière dis­ci­plinaire puisse appréci­er le degré de leur grav­ité ; que le rap­port de la mis­sion égal­ité de l’université est à charge et ne repose sur aucun élé­ment per­me­t­tant le pronon­cé d’une sanc­tion à l’encontre du déféré ; que, par ailleurs, dans cette affaire, l’université a souhaité rester neu­tre en se remet­tant à la déci­sion de la juri­dic­tion d’appel ».